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JEAN-MARIE BOCKEL À LIBREVILLE, LE 19 MARS POUR REVOIR LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE

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Nommé « envoyé personnel » d’Emmanuel Macron en Afrique, à l’heure où Paris prévoit de réduire fortement sa présence militaire sur le continent, Jean-Marie, descend à Libreville, le 19 mars 2024.

D’ici trois jours, l’ancien ministre français Jean-Marie Bockel, qui avait dénoncé la « Françafrique », foulera le sol de la capitale gabonaise. Sa mission est lourde de conséquences. Il vient expliquer, au pas de charge, aux autorités du Gabon, du Tchad, du Côte d’Ivoire, et du Sénégal, abritant des bases militaires françaises, la nouvelle configuration du dispositif militaire défini par Paris dans ces différents États. Après des déboires retentissants au Sahel, la France s’est engagée à réorganiser sa présence militaire en Afrique en réduisant fortement ses effectifs de soldats et leurs équipements dans tous les pays où elle opère encore, excepté Djibouti. Chassés par les juntes juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger et incapables de prendre le dessus sur les djihadistes épars du Sahel, les militaires français veulent changer le fusil d’épaule. 

Refonder le dispositif diplomatico-militaire français

Dès son arrivée dans la capitale gabonaise, l’envoyé personnel d'Emmanuel Macron en Afrique, sera reçu en audience par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Il sera certainement question de donner une nouvelle santé à la coopération entre les deux pays, à la veille du Dialogue national inclusif promis par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI),  et six mois après un coup d’Etat, qui plus est un coup de liberté. Emmanuel Macron, a confié à l’ex-secrétaire d’Etat à la coopération du président Nicolas Sarkozy (2007), le soin d’expliquer aux pays partenaires accueillant des bases françaises (Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon et Tchad) « les raisons et les modalités de ces adaptations » prochaines du dispositif diplomatico-militaire français, « tout en étant à l’écoute de leurs besoins » en matière de formation, de coopération et d’équipement, selon une lettre consultée par l’AFP. 

 

Par Pamphile EBO

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